Why did an Urgences Santé paramedic refuse to speak English on a Côte Saint-Luc call?
January 26, 2025
In the 19 years I have served as the city councillor for District 2, it is not often that I receive a call regarding a language complaint. But this is precisely what happened this weekend.
Nancy Benabou is one of my constituents. She lives a block away from her 91 year old mother Rachel, also a resident of my District 2. Her mom had to be taken to the hospital. Our Côte Saint-Luc Emergency Medical Services arrived first followed by Urgences Santé an hour later. Now Ms. Benabou and Nancy are impeccably bilingual. However, when neighbor and close friend Lana Mastromonaco arrived on the scene she asked the paramedic to clarify something she said in English. She refused and responded, “Madame, nous sommes au Québec.” That is when Nancy started recording.
Due to a cease and desist order sent to myself and Nancy, I pulled the original video of neighbour Lana tearing a few strips off the paramedic on my Instagram account. It had garnered 1.6 million views. Here is my explanation: https://www.instagram.com/mikecohencsl/reel/DFfvdNUJ9rc/
I urge you to read the comments. Some are very intolerant. This, folks, is Quebec in 2025 where “English” is a dirty word!
“Where is the humanity?” asked Anita Benabou Rozenblat, Rachel’s other daughter. “Where is the professionalism? This disgraceful failure of the system is unacceptable. Emergencies are about saving lives, not indulging in petty political statements or language debates. Where are our constitutional rights? Since when has language taken precedence over the well-being of an elderly woman who called 911 in desperation? It’s time to demand accountability for this unethical behavior and ensure no one else has to endure such indignity. We deserve better from a system we fund as taxpayers.”
There are many problems here. Not too long ago the CAQ government appeared to be taking away the right for anglophones to receive healthcare in English. While they backed off, there is no question there are some people like this paramedic who took that all to heart. Incidents like this are occurring in Quebec and we cannot remain silent!
So who will speak up? The Canadian Party of Quebec already reached out to me after the post. I am certain they will have something to say. Will the Quebec Liberals make any comment? How about Justin Trudeau, Pierre Poilievre or Jagmeet Singh?
I suspect that Quebec’s French Language Minister Jean-Francois Roberge will pin a medal on this paramedic just like he commended a West Island grocery store clerk for refusing to speak English to a customer a few weeks ago.
UPDATE: The City of Côte Saint-Luc has been in communication with senior Urgences Santé officials. The entire conversation was recorded, so the parademic's regrettable comments were confirmed. We are not sure what action, if any, will be taken.
Pourquoi un ambulancier d'Urgences Santé a-t-il refusé de parler anglais lors d'un appel à Côte Saint-Luc ?
Depuis 19 ans que je suis conseiller municipal du district 2, il est rare que je reçoive un appel concernant une plainte linguistique. C'est pourtant ce qui s'est passé ce week-end.
Nancy Benabou est l'une de mes électrices. Elle habite à un pâté de maisons de sa mère Rachel, âgée de 91 ans, qui réside également dans mon district 2. Sa mère a dû être transportée à l'hôpital. Les Services médicaux d'urgence de Côte Saint-Luc sont arrivés les premiers, suivis d'Urgences Santé une heure plus tard. Mme Benabou et Nancy sont d'un bilinguisme impeccable. Cependant, lorsque Lina Mastromonaco, voisine et amie proche, est arrivée sur les lieux, elle a demandé à l'ambulancière Jessica de clarifier quelque chose qu'elle avait dit en anglais. Elle a refusé et a répondu : « Madame, nous sommes au Québec ». C'est à ce moment-là que Nancy a commencé à enregistrer.
Vous pouvez voir la voisine Lana arracher quelques bandes à l'ambulancière sur mon compte Instagram: https://www.instagram.com/p/DFT5Hf5JqmR/ Je vous conseille vivement de lire les commentaires. Certains sont très intolérants. Nous sommes au Québec, en 2025, où « l'anglais » est un gros mot !
« Où est l'humanité ? » a demandé Anita Benabou Rozenblat, l'autre fille de Rachel. « Où est le professionnalisme ? Cette défaillance honteuse du système est inacceptable. En cas d'urgence, il s'agit de sauver des vies, pas de se livrer à des déclarations politiques mesquines ou à des débats linguistiques. Où sont nos droits constitutionnels ? Depuis quand la langue prime-t-elle sur le bien-être d'une femme âgée qui a appelé le 911 en désespoir de cause ? Il est temps de demander des comptes pour ce comportement contraire à l'éthique et de veiller à ce que personne d'autre n'ait à subir une telle indignité. Nous méritons mieux de la part d'un système que nous finançons en tant que contribuables.
Les problèmes sont nombreux. Il n'y a pas si longtemps, le gouvernement de la CAQ a semblé vouloir retirer aux anglophones le droit de recevoir des soins de santé en anglais. Bien qu'il ait fait marche arrière, il ne fait aucun doute que certaines personnes, comme cet auxiliaire médical, ont pris tout cela à cœur. Des incidents comme celui-ci se produisent au Québec et nous ne pouvons pas rester silencieux !
Alors, qui va prendre la parole ? Le Parti canadien du Québec m'a déjà contacté après la publication de cet article. Je suis certain qu'ils auront quelque chose à dire. Les libéraux du Québec feront-ils un commentaire ? Justin Trudeau, Pierre Poilievre ou Jagmeet Singh ? Je soupçonne le ministre québécois de la langue française de décerner une médaille à cet auxiliaire médical, tout comme il a félicité le commis d'une épicerie de l'ouest de l'île pour avoir refusé de parler anglais à un client il y a quelques semaines.
MISE À JOUR : La Ville de Côte Saint-Luc a communiqué avec les hauts responsables d'Urgences Santé. La conversation a été enregistrée, ce qui a permis de confirmer les propos regrettables de l'académicien. Nous ne savons pas encore quelles mesures seront prises, le cas échéant.
Traduit par Deepl.com
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